Aller au contenu principal

Les start-up, une source d’inspiration

Les industries agroalimentaires françaises innovent de plus en plus. C’est le constat d’une étude du service de statistiques du ministère de l’Agriculture récemment publiée. Elle montre que le taux d’innovation dans les IAA a augmenté sensiblement, passant de 61 % à 69 % entre les périodes 2010-2012 et 2012-2014. Un taux supérieur à l’ensemble de l’industrie manufacturière (48 %), avec toutefois des dépenses en moyenne moindres (1,3 % du chiffre d’affaires contre 3,4 %). La capacité à innover dépend aussi de la taille de l’entreprise. Ainsi, les entreprises agroalimentaires de 10 à 19 salariés innovent technologiquement à peine deux fois moins souvent que les entreprises de plus de 250 salariés. L’innovation en produits nouveaux pour le marché présente même un taux près de cinq fois plus élevé pour les entreprises agroalimentaires de 250 salariés et plus (51 %) que pour les entreprises de 10 à 19 salariés (11 %). Pas étonnant quand on sait que l’innovation provient le plus souvent de la R&D interne qui peut représenter un poste de coûts non négligeables pour les entreprises. Pour innover davantage sans forcément dépenser beaucoup plus, l’industrie agroalimentaire française pourrait faire appel à la créativité et à des compétences externes. En tissant des relations avec des écoles d’ingénieurs, des instituts techniques ou en se rapprochant de l’univers florissant de la foodtech, par exemple. Il existe aujourd’hui 472 start-up évoluant dans ce secteur en France et le mouvement dépasse largement nos frontières. Ces start-up innovent en matière de produits, de procédés, de mode de commercialisation et proposent des solutions en matière de transition écologique. Les grands groupes de l’agroalimentaire comme Nestlé, Danone et Unilever ont bien compris l’intérêt d’investir dans ce creuset d’inspirations. Des ETI, comme Norac tout récemment avec sa prise de participation majoritaire au sein de la société Cook Angels, franchissent le pas. Les PME ont aussi intérêt à réfléchir au moyen de tisser des liens avec ces entrepreneurs en herbe. Et ce, d’autant plus qu’elles peinent à attirer de nouvelles compétences en interne.

Les plus lus

au premier plan, tête de boeuf, dans un marché aux bestiaux
DNC : quel impact sur les prix des broutards, petits veaux, jeunes bovins et vaches ?

Alors que le marché des bovins dans son ensemble était dans une conjoncture très favorable et rarement vue, la dermatose…

Poulets standard européen
Poulet : plus de 300 €/100 kg, le marché européen s’emballe

Les prix européens du poulet s’envolent, car la production progresse moins vite que la consommation. Si l’Ukraine est un peu…

vaches laitières dans une prairie
Vaches laitières : après un an de flambée, les prix vont-ils vraiment baisser ?

Les prix des vaches laitières ont commencé leur escalade il y a un an. Si un mouvement de baisse automnale se fait sentir, les…

Porc : « le choix de la Chine de cibler l’agriculture européenne n’est pas anodin »

Les Marchés ont échangé avec Simon Lacoume, économiste sectoriel chez Coface, expert mondial en assurance-crédit, pour…

Poulets JA787 aux Pays-Bas. © Hubbard
Poulet standard : y-a-t-il une vraie bascule vers le poulet ECC ?

Alors que le poulet standard est le moteur de la croissance de la production en France, LDC et Galliance ont annoncé s’engager…

personnes sur une scène
Culture Viande : « Sans abattoir ni ateliers, il n’y a pas de valorisation de la production française »

Lors du congrès annuel de Culture viande, les industriels ont pointé leurs intérêts convergents avec ceux de l’élevage, en…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio