Les sirupiers se disent victimes des cours du sucre en Europe
En dépit de l’affaissement des cours mondiaux du sucre, les fabricants de sirops s’estiment « toujours victimes des cours du sucre en Europe ». Le prix du sucre « ne se calme pas, bien au contraire, il se maintient depuis 1 an à son plus haut niveau », fait savoir le Syndicat français des sirops dans un communiqué. Celui-ci explique pourquoi l’Europe est contrainte d’importer au prix fort 3 Mt, soit 18% de sa consommation. « Ce prix d’achat final est fortement impacté par les nombreuses taxes imposées et par le système des enchères », regrette-t-il. Cette analyse à tournure politique est diffusée alors que la CGB (confédération générale des betteraviers) et la confédération internationale des betteraviers (Cibe) militent pour que les quotas sucriers ne soient pas supprimés en 2015 mais maintenus jusqu’à 2020. La Cibe se félicite que « 14 Etats membres représentant presque 2/3 des votes » se soient montrés en faveur de la prolongation du régime en conseil agricole fin novembre. La production française de sucre (betterave + canne) de 2012 est en recul, d’après le conseil spécialisé du 12 décembre à FranceAgriMer : 4,65 Mt estimées au 1er novembre contre 5,2 Mt en 2011 et 4,9 Mt en 2009. Toutefois, l’UE disposera de « disponibilités suffisantes » en considérant le stock de sucre hors quota, d’après le compte-rendu du conseil spécialisé.