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Les semenciers de maïs français sont moins forts dans l'Union des 25

L'Union Européenne s'élargissant, la semence française craint de nouveaux concurrents. En particulier, la Hongrie, qui va bénéficier des aides européennes.

Rester compétitif : c’était le mot d’ordre de la Chambre syndicale des entreprises françaises de semences de maïs (Seproma), réunie cette semaine à Lyon dans le cadre du 55e Congrès du Maïs. Alors que la filière enregistre une hausse de 10 % des surfaces dédiées à la production de semences, pour la première fois depuis 3 ans, elle voit aussi sa position européenne ballottée par l’arrivée des nouveaux Etats membres.

Dans l’Europe des 15, la production de semences de maïs était assurée à 80 % par la France avec plus de 50 000 ha dédiés à la multiplication d’hybrides commerciaux. L’élargissement à 25 maintient la France dans son rôle de leader, avec 52 % des surfaces de multiplication, mais positionne la Hongrie au deuxième rang avec 28 % des surfaces. Dans ce pays anciennement communiste, la production est assurée par des propriétaires terriens sur des structures de grande taille héritées des coopératives. La Hongrie devrait développer son commerce de semences avec les pays membres et l’ancien bloc soviétique. D’autant plus qu’elle va bénéficier des aides européennes, d’un accès réglementaire plus souple sur les marchés d’Europe occidentale et de produits de traitement comme l’Atrazine ou le Gaucho, interdits en France. La Pologne, la République Tchèque et la Slovaquie, bien que loin derrière, peuvent aussi se réveiller à long terme.

Pour anticiper, les acteurs de la filière française ont signé un plan d’actions, portant sur la période 2004-2007, qui vise à défendre et à développer la production. Il s’agit d’accroître les parts de marché au sein de l’UE et dans les pays tiers, de veiller à la valeur ajoutée des différents partenaires, de fidéliser les donneurs d’ordre… Il faudra aussi défendre le « devoir de recherche » en sélection - ce thème était le point d’orgue de l’AG des semenciers - et soutenir la recherche génétique. Cet été, le fauchage des champs expérimentaux d’OGM a touché 17 essais sur 32. Délocaliser la recherche à l’Est est une solution qui n’arrange pas les producteurs français de maïs.

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