Les Régions anti-OGM ne respectent pas le droit européen
Mariann Fischer-Boel a rencontré les représentants du réseau de régions d’Europe opposées aux OGM. Ce réseau des régions dites libres d’OGM a été créé en novembre 2003 sous la houlette de l’Autriche et de la Toscane. Il compte maintenant 26 membres, après l’adhésion et la signature de la Charte de Florence par l’Ombrie, Midi-Pyrénées, la Principato de Asturias, la Styrie et la Grèce. Si MF-B s’est montrée dans la forme plus adepte du dialogue sur ce sujet que son prédécesseur, elle est restée très ferme sur le fond : l’interdiction générale des OGM sur des parties entières du territoire n’est pas compatible avec le droit européen. Si, pour une culture précise, il était démontré que le respect des règles de coexistence entre la culture OGM et la culture conventionnelle ne pouvait pas être assuré autrement dans une région, l’interdiction de cette culture OGM pourrait, à la limite, être envisagée. Cinq nouvelles régions avaient tout de même l’intention d’adhérer à l’organisation des régions libres d’OGM avant l’intervention de la commissaire. Il s’agit des régions Centre, Bourgogne et Picardie pour la France, Malopolska et Mazovie pour la Pologne.