Les réactions fusent autour du projet de loi
Le député UMP Michel Raison, ex-rapporteur de la loi Chatel, a indiqué mardi 29 avril qu’il était de nouveau prêt à s’opposer par le biais d’amendements à ce que les grandes surfaces puissent négocier leurs prix avec leurs fournisseurs. Pour Luc Chatel, secrétaire d’État à la Consommation, le retour en arrière semble exclu. Inscrire les services des distributeurs dans les contrats, comme le réclament les industriels, « reviendrait à recréer le système des marges arrière ». « Aujourd’hui, les industriels sont les victimes de ce système de marge arrière, qu’ils ont dénoncé pendant 10 ans » a-t-il ajouté. Au niveau des surfaces, des députés UMP ont exprimé en réunion de groupe leurs inquiétudes sur l’avenir du petit commerce, menacé selon eux par l’aménagement de l’implantation commerciale. Prévu dans le projet de loi, il propose un relèvement de 300 m 2 à 1 000 m 2 du seuil de déclenchement de la procédure d’autorisation.