Les rations sèches, un débouché sûr
La pulpe et la luzerne déshydratées sont des ingrédients courants des « rations sèches » pour bovins de type « mash », qui ont connu la plus forte progression (+ 20,7 %) en 2006 (les aliments pour bovins ayant progressé globalement de 6,5 %), constate l'Usica. Le mash représente 7 % de la production pour bovins, qui a été de 304 400 tonnes l'an dernier. Selon un déshydrateur normand, la réduction de la main d'œuvre et la demande de temps libre en élevage laitier va favoriser le développement de la ration sèche ; cela se fera au détriment de fourrages produits sur l'exploitation complémentés par des concentrés achetés aux fabricants. La ration sèche a aussi l'effet d'optimiser le potentiel génétique des bêtes.
Cet avis est tempéré chez Limagrain, numéro un français des semences fourragères, où l'on considère que la ration sèche coûte cher à l'éleveur. Selon le chef de marché du maïs LG, la ration sèche trouvera sans doute sa place parmi les systèmes fourragers, mais l'agrandissement des élevages laitiers va plutôt dans le sens de l'ensilage de maïs.
En 2006-2007, la production de pulpe surpressée à destination de l'ensilage a augmenté de 25 %.