Les professionnels voudraient plus de temps
« Notre grande inquiétude, c’est de commercialiser un produit sur lequel on a moins de recul que ceux qui sont utilisés, et pourrait être moins sûr que les produits actuels », a fait valoir le président de l’Ania, Jean-René Buisson, auprès de l’AFP. D’autant que « nous aurons besoin de plusieurs substituts pour couvrir la gamme de nos produits », a-t-il ajouté, notant par exemple qu’une résine aux États-Unis avait posé des problèmes d’acidité sur les tomates. « La filière plastique regrette que la volonté d’affichage politique ait primé sur la méthode », ont déclaré dans un communiqué commun l’Union des industries chimiques (UIC), PlasticsEurope, Elipso et la Fédération de la plasturgie. « Ça prend du temps de trouver des substituts au BPA », renchérit le directeur général de l’Adepale Vincent Truelle, déplorant qu’un tel problème international soit traité sur le plan national.