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Les poulets de Haute-Marne sont morts d'asphyxie, pas de grippe aviaire

La filière avicole a eu chaud. Pendant presque 24 heures, soit dès l’annonce mardi après-midi d’un cas de suspicion de grippe aviaire dans un élevage de Haute-Marne, éleveurs, abatteurs, bouchers retenaient leur souffle. En fait, les 4.000 poulets retrouvés morts samedi dans un élevage de Haute-Marne ont péri asphyxiés, et non des suites de la grippe aviaire, ont indiqué mardi les services vétérinaires du département. Le ministère de l'Agriculture a confirmé que la grippe aviaire n'était pas en cause dans la mort de ces poulets, précisant que les « résultats préliminaires des analyses montrent une absence de virus Influenza dans les prélèvements réalisés ». « On peut exclure complètement l'influenza aviaire et à priori le H5N1 qui nous préoccupait. Il n'y a pas les souches pathogènes générant la mortalité chez les animaux et qui ont été retransmises de temps en temps aux humains en Asie », a déclaré Michel Pottiez, le directeur départemental des services vétérinaires au cours d'un point de presse organisé à Sarrey. « C'est un problème d'ambiance de gestion, de maîtrise de l'environnement qui a causé cette asphyxie. Les volailles ont suffoqué. Une fois le coup de feu passé, les autres ont survécu», a ajouté pour sa part Bernard Brocvielle, vétérinaire sanitaire de Haut-Marne. Quelque 4.000 poulets sur les 7.500 que compte l'élevage de Sarrey (Haute-Marne) sont morts brutalement samedi dans l'unique bâtiment abritant l'exploitation.

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