Les perturbateurs endocriniens visés par un rapport parlementaire
Il existe un lien de causalité « crédible » entre certaines maladies touchant à la fertilité ou au cancer et les perturbateurs endocriniens, selon un rapport parlementaire publié mercredi, qui privilégie en la matière le principe de précaution. S’il persiste de « nombreuses incertitudes » (mécanismes d’action à faible doses, en mélange...), le sénateur Gilbert Barbier, qui a présenté le rapport, estime que les données disponibles sont suffisantes pour agir dès maintenant afin de protéger les populations les plus vulnérables comme les bébés et les femmes enceintes ou allaitantes. Le rapport suggère un étiquetage des produits de consommation courante contenant des perturbateurs endocriniens, tel le pictogramme sur les bouteilles d’alcool pour les femmes enceintes. Substances naturelles ou de synthèse, les perturbateurs endocriniens incluent des pesticides, des phtalates, le bisphénol A.