Aller au contenu principal

Les marchés français ? Presque trop transparents !

«Les marchés français doivent constituer les outils d’une politique professionnelle et interprofessionnelle. Je ne reviens pas ici sur cette très grosse opération qu’a constitué l’identification menée à bien de plus de 8.000 opérateurs sur les 10.000 existants. Nous allons encore développer nos actions visant à rendre les marchés français plus performants sur le plan économique et plus sûr pour les opérateurs. Tout cela est en train, et nous allons déboucher rapidement », estime Gilles Rousseau, président de la FNMBF (1). Le président des marchés est fier de la fiabilité des cotations qui sont établies sur les différentes places commerciales françaises de référence. « C’est sur nos marchés que se forment les meilleures cotations. Elles réagissent avec une souplesse remarquable, et les différents partenaires trouvent là une information de première qualité. Je dirais même : presque trop parfaite. Car les marchés français diffusent des prix qui sont aussi utilisés par nos clients ou nos fournisseurs étrangers, qui savent très bien quelle référence de qualité ils y trouvent. En revanche, nous n’avons pas toujours l’équivalent chez nos partenaires, et c’est un euphémisme…» Deux questions peuvent aujourd’hui alimenter la réflexion des responsables de marchés, en dehors des problèmes spécifiques de sécurité des paiements et de réglementation intérieure. La première de ces questions est : les marchés peuvent-ils développer leur activité dans d’autres secteurs que la vente du bétail ? Le président Rousseau est prudent : « Je ne pense pas que nous puissions jamais rejoindre les pratiques britanniques ou hollandaises, qui permettent de vendre dans le même lieu un jour du bétail, un autre des voitures, un troisième des meubles. Mais on pourrait imaginer que les installations soient rentabilisées par des activités parallèles : ventes de fourrages ou de petit matériel.»

Rédaction Réussir

Les plus lus

salle de traite en élevage laitier
Prix du lait : des tendances négatives venues d'Europe du Nord

Les prix du lait au producteur sont sous pression dans le nord de l’Europe, car les cotations des produits laitiers…

 Emmanuel Bernard, président de la section bovine d’interbev
Sommet de l’élevage 2025 : « La première chose à faire, c’est de faire naître les veaux ! » pour Emmanuel Bernard, Interbev bovins

Alors que le Sommet de l’élevage commence, Emmanuel Bernard, éleveur bovin et président d’Interbev bovin revient pour Les…

Porc : « le choix de la Chine de cibler l’agriculture européenne n’est pas anodin »

Les Marchés ont échangé avec Simon Lacoume, économiste sectoriel chez Coface, expert mondial en assurance-crédit, pour…

graphique de la cotation entrée abattoir du JB R
Le prix des taurillons R dépasse les 7 €/kg

Les prix des jeunes bovins français grimpent nettement depuis le mois d’août et dépassent un nouveau record historique, même s…

Dépalettiseur
Œufs : « Il manque 3 millions de poules », comment la filière s’adapte à la tension

La transition vers l’œuf alternatif est bien amorcée par l’amont de la filière œuf. Mais il faut plus de poules en code 2 ou 1…

Poules standard dans un poulailler automatisé
Le Sud-Ouest se tourne vers le poulet standard pour concurrencer les importations

La France reste confrontée à la hausse des importations de poulets standards, qui représentent désormais un poulet sur deux.…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio