Les maraîchers sont formés sur la traçabilité
Le 4 mars dernier, la Sominval, société d‘exploitation du Val de Loire, a convié les opérateurs du Min de Vivy en Maine-et-Loire pour les informer sur deux réglementations européennes, l’une (178/2002) sur la traçabilité entrée en vigueur le 1er janvier 2005 et l’autre (852/2004) applicable le 1er janvier 2006. Cette dernière concerne toute la chaîne alimentaire, de la production en passant par la cueillette sauvage, l’entreposage, le conditionnement et la vente. Elle est basée sur les règles d’hygiène, la tenue de registre sur les pratiques culturales, toutes les applicables aux équipements ainsi que la formation du personnel. Catherine Glémot du Ctifl et les responsables locaux de la Ddccrf ont tenu à rassurer les 80 participants, essentiellement des maraîchers qui ne voient pas toujours d’un bon œil l’arrivée de nouvelles mesures administratives. L’atmosphère était d’ailleurs tendue avec l’intervention de plusieurs d’entre-eux et leur critique sur ce type de procédé. Pourtant, la démarche sera beaucoup moins complexe pour eux que pour un grossiste ou un chef de rayon. Ils devront néanmoins réviser la notion de parcelle qui est définie dans le cadre de la traçabilité par une ou plusieurs espèces, une même date de plantation et surtout une protection phytosanitaire homogène. Michel Mesguez, l’un des spécialistes fruits et légumes de la Ddccrf, leur a certifié qu’aucune sanction ne pouvait être attribuée aujourd’hui tant qu’un décret prévu à cet effet ne serait pas paru au journal officiel.