Les industriels de l’alimentaire se défendent d’augmenter les prix
Les industriels proposent aux distributeurs des hausses de tarifs entre 0 et 2%, ont indiqué leurs représentants lundi, à la veille d'une réunion avec Luc Chatel, secrétaire d'État à la Consommation. Celle-ci devait avoir lieu hier dans l’après-midi à Paris. « On nous fait un faux procès. 95% des sociétés de l'agroalimentaire sont des PME et leurs marges nettes se situent entre 0,5% et 1,5%. Si on ne tient pas des prix extrêmement compétitifs, on disparaîtra du marché », a indiqué Jean-René Buisson, président de l'Association nationale des industries alimentaires. Ces négociations doivent s'achever fin février. « Il faut attendre le deuxième trimestre pour voir l'effet des négociations entre distributeurs et industriels sur les prix à la consommation », a ajouté de son côté Olivier Desforges, président de l'Institut de liaison et d'études des industries de consommation, qui représente de grandes marques alimentaires et non alimentaires.