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Les IAA ont un faible goût pour le risque

Les entreprises agroalimentaires semblent avoir un goût peu prononcé pour la prise de risque, selon une étude réalisée par le cabinet de conseil Mazars pour le colloque Agrofinance qui s'est tenu le 27 novembre. 86% des entreprises interrogées considèrent leur niveau de prise de risque « faible » ou « moyen » et les structures coopératives semblent encore plus prudentes que les autres (89% contre 86% en moyenne). Certaines organisations au chiffre d'affaires inférieur à 150 M€, n'hésitent pas à déclarer un niveau de prise de risque plutôt conséquent, contrairement aux entreprises dont les ventes sont supérieures à 500 M€. Néanmoins, 64% des acteurs estiment avoir une sensibilité au risque élevée, voire très élevée. Plus la taille de l'entreprise est importante plus cette sensibilité est forte, la proportion étant portée à 90% pour les IAA de plus de 500 M€. « L'exposition à des aléas opérationnels » nombreux et l'influence des réglementations sont citées comme les principales raisons de cette sensibilité supérieure à la moyenne.

Le coût du risque

Si les directions générales gardent un rôle essentiel dans la maîtrise du risque, ces dernières jugent difficile de cerner son coût global. 42% des entreprises du panel affichent spontanément un coût inférieur à 100 000 euros par an, « semblant traduire une difficulté particulière à cerner précisément ces coûts », tandis que 33% d'entre elles ne se prononcent pas sur le sujet. Quatre entreprises déclarent, néanmoins, un coût annuel supérieur à un million d'euros. La volatilité du prix des matières premières est identifiée comme un point d'attention particulier par 77% des entreprises, devant les problématiques liées à la disponibilité des approvisionnements (54%) ou au coût de l'énergie (35%). A l'horizon de trois ans, cette préoccupation majeure restera valable. 25% des entreprises considèrent qu'elle peut créer des opportunités. C'est notamment le cas pour les acteurs des filières grains, aliments pour animaux, produits phytosanitaires, engrais et semences qui mentionnent dans plus de 40% de leurs réponses, cette volatilité comme un avantage potentiel.

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