Les Français plébiscitent les découpes aromatisées
Œufs : Pour les uns, les commandes étaient satisfaisantes mardi, tandis que l’offre peinait à couvrir tous les besoins, en particulier en calibres M et, dans une moindre mesure, en P. Pour les autres, le marché était proche de l’équilibre. Si les niveaux des stocks étaient plus raisonnables que les semaines passées, il n’y avait pas d’euphorie particulière côté demande, d’où des tarifs qui se maintenaient.
En Europe, la hausse des cours se confirme. C’est toutefois en Espagne que la progression est la plus significative. L’envoi imminent d’œufs vers le Maroc laisse à penser que l’offre sera tout juste suffisante pour couvrir tous les besoins, ce qui incite les acheteurs à se montrer dès à présent plus présents aux achats.
Volaille : La volaille se maintient tant bien que mal dans le panier des Français. Selon les relevés FranceAgriMer-Kantar Worldpanel, les achats de volailles, élaborés et lapins (frais, surgelés et charcuteries) se sont tassés de 0,6 % sur un an se terminant le 17 avril par rapport à la même période un an plus tôt. La stabilité est d’actualité pour le poulet (-0,8 %), grâce à la bonne progression des ventes de découpes natures (+3,6 %, dont +3,2 % pour l’escalope et +2,1 % pour la cuisse). En revanche, la dinde continue de céder du terrain (-2,5 %), suite à la chute des tonnages d’escalope (-4,3 %) et malgré le sursaut des volumes de cuisse (+0,5 %). La désaffection des consommateurs se confirme pour le canard (-3,8 %, dont -7,3 % pour les magrets et filets), ainsi que pour la pintade (-2,1 %). Seuls les élaborés restent sur le chemin de la croissance (+2,8 %), sous l’impulsion des découpes aromatisées (+12,8 %) et dans une moindre mesure des panés frais (+13 %).