Les Français diversifient leur consommation de fromage
Dans un contexte général où le consommateur français s’intéresse de nouveau à la cuisine, où les hommes n’hésitent plus à passer le tablier, où l’âge moyen du cuisinier amateur se rajeunit, le fromage, aliment massivement consommé, semble évoluer dans un cadre de plus en plus libéré des contraintes. C’est ce que révèle l’enquête Ipsos-Carré d’Elle & Vire (23, 24 février derniers). Premier enseignement : la formule « fromage ou dessert » semble avoir vécue. Même si ce mode de consommation reste très implanté (88 % des sondés), la diversification des modalités d’usage semble bien en marche : 69 % en prennent à l’apéritif, 63 % avec le plat principal, 58 % en grignotage et même 49 % en entrée. Pour Ipsos, l’affaire est classée : le fromage est sorti de sa « case » et accompagne le consommateur à tous les moments du repas.
Reste à savoir ce que le fromage représente aujourd’hui pour ce dernier. L’enquête montre clairement qu’il est désormais largement utilisé comme ingrédient de cuisine : ils sont 80 % à l’intégrer naturellement dans l’élaboration d’une recette.
Un ingrédient de cuisine
C’est dans le domaine des salades que la progression est imposante : huit Français sur 10 l’utilisent. Il devance les féculents (72 %) et entre aussi dans la confection des soupes (56 %). De plus, toutes les générations sont touchées : l’usage en salades est fort chez les jeunes (83 %), celui en soupe plus présent chez les aînés (61 %). C’est que le consommateur pare le fromage de bien des avantages. La richesse en variétés et en goûts, la présence de calcium, le goût et l’adaptabilité sont les plus souvents cités. Le fromage entre donc dans les grandes tendances actuelles, privilégiant les aspects santé et praticité. Il s’inscrit aussi dans la nouvelle tendance de la cuisine, réclamant facilité d’usage, rapidité sans perdre en originalité.