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Les éleveurs étoffent leur charte des bonnes pratiques

Une nouvelle version de la charte des bonnes pratiques est lancée par les interprofessions bovine et laitière. Elle met particulièrement l’accent sur la sécurité sanitaire, la protection des intervenants et la préservation de l’environnement.
S’adapter constamment aux attentes de la société. Tel est l’enjeu majeur de la « charte des bonnes pratiques d’élevage ». Une version actualisée est lancée par les interprofessions laitière (Cniel) et bovine (Interbev). Leur but est aussi de répondre aux évolutions de la réglementation. La sécurité sanitaire des produits reste au cœur de la démarche, qui s’articule autour de six chapitres : identification des animaux, santé du troupeau, alimentation du bétail, qualité du lait, bien-être animal et sécurité des personnes, protection de l’environnement. Dans cette version 2012, le lien à la qualité des produits est renforcé. Cela se traduit par l’ajout à la charte d’une nouvelle rubrique sur la « maîtrise globale des risques sanitaires » liée à une visite sanitaire bovine tous les deux ans. L’éleveur garantit l’utilisation correcte des médicaments, à travers un bilan sanitaire effectué par son vétérinaire. D’autres nouveautés mettent en avant les bonnes pratiques environnementales. Il s’agit notamment de la gestion des déchets, comme les plastiques utilisés pour les silos, les emballages de médicaments vétérinaires. Une rubrique apparaît sur la protection de l’eau, via des bandes tampons le long des rivières. La charte vise aussi à préserver la biodiversité, en respectant les zones « semi- naturelles » et les surfaces toujours en herbe de l’exploitation. Une attention est portée aux économies d’eau et d’énergie.

2 500 techniciens en appui

Mais, la charte 2012 explore désormais un autre domaine : la sécurité des intervenants en élevage. Protéger l’éleveur dans ses gestes (manipulation des bêtes, traite des vaches…), assurer la sécurité des intervenants (chauffeur laitiers, acheteur d’animaux…), faire le bilan des dangers sur l’exploitation, autant d’attentions sur lesquelles les adhérents à la charte sont maintenant sensibilisés. Les 2 500 techniciens chargés de les accompagner dans cette démarche volontaire continueront dans les prochains mois à favoriser l’évolution des pratiques en élevage.

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