Les députés s’attellent à la qualité de l’alimentation outre-mer
Aliments plus sucrés, dates de péremption allongées : les outre-mer sont traités différemment de la métropole par des firmes agroalimentaires. Un problème de santé publique auquel les députés vont s’atteler à résorber dès demain. La proposition de loi socialiste « visant à garantir la qualité de l’offre alimentaire en outre-mer » était à l’origine axée sur le problème de la distribution en outre-mer de produits plus sucrés que dans l’Hexagone, afin de lutter contre l’obésité. Mais le texte a été élargi lors du passage en commission des affaires sociales mercredi dernier. L’article emblématique interdit la différence de teneur en sucres ajoutés entre des produits vendus outre-mer, notoirement plus sucrés, et ceux vendus dans l’Hexagone. Il entrera en vigueur six mois après la promulgation de la loi, permettant ainsi aux distributeurs d’écouler les stocks existants. Il concerne essentiellement les produits laitiers et les boissons, dont les sodas. La proposition prévoit aussi de modifier l’article 53 du code des marchés publics afin de favoriser la production locale via des circuits courts lors de l’attribution des marchés publics de restauration collective.