Les coopératives proposent des solutions de régulation
Au cours de son assemblée générale, qui s’est tenue hier à Paris, la Fédération Nationale des Coopératives Laitières (FNCL) a tenu à rappeler l’importance de retrouver des outils de régulation du marché du lait, dans un contexte difficile pour la filière laitière. « Il est de plus en plus clair que la contractualisation devient un outil indispensable, tant pour les producteurs que pour les entreprises, qu’elles soient coopératives ou privées », a indiqué Gérard Budin, président de la FNCL. Alors que les négociations sur la fixation du prix du lait n’ont toujours pas abouti, Frédéric Chausson, directeur du développement coopératif de Sodiaal Union, a proposé lors d’une table ronde un système de fixation du prix, « un élément pouvant servir au débat interprofessionnel », a-t-il précisé. Au lieu du schéma actuel de constitution d’un prix moyen englobant « le quota et le prêt », il suggère de construire un prix A fixe sur un volume donné et un prix B « optionnel et réactif aux marchés beurre-poudre ». « Le volume B produit serait optionnel et permettrait de donner de la flexibilité aux producteurs », a-t-il souligné. Une solution que Dominique Chargé, secrétaire général de la FNCL, partage à condition que « la garantie sur les volumes additionnels ne vienne pas polluer les volumes de partie A ».