Les coopératives expriment leurs doléances à Washington
Lors d’une réunion de haut niveau avec des législateurs à Washington, les présidents du Copa et de la Cogeca, représentant les coopératives agricoles à Bruxelles, ont souligné les défis et les opportunités que présente l’accord de libéralisation du commerce UE/Etats-Unis. Les échanges agricoles entre les deux Régions représentent déjà 4 milliards d’euros d’une part comme de l’autre et l’accord laisse « entrevoir des tendances de marché positives notamment pour le vin, le fromage et les viandes transformées », a affirmé à cette occasion Albert Jan Maat, président du Copa. « Les trois quarts des gains dans les négociations commerciales proviendraient d’un retrait des barrières commerciales non tarifaires », a-t-il poursuivi. Mais cet accord doit « être équitable et respecter les normes de production européennes ». Non aux hormones de croissance dans la production de viande, et à l’emploi de chlorine dans la production de poulet, et oui aux règles strictes en matière de bien-être animal, ont déclaré en substance les coopératives à leurs interlocuteurs américains. Christian Pèes, président de la Cogeca, a par ailleurs insisté en faveur de la levée des barrières phytosanitaires empêchant l’entrée de fruits européens sur le marché des Etats-Unis et réclamé l’ouverture des frontières à la viande bovine européenne. Il a également demandé la reconnaissance du système européen d’indications géographiques.