Les commerçants en bestiaux en quête de nouveaux débouchés
«De nouveaux marchés doivent permettre de redonner au potentiel de l’élevage un élan basé sur la volonté et la motivation de produire », a déclaré Gérard Poyer. Vendredi en AG, le président de la Fédération française des commerçants en bestiaux (FFCB) a montré une « ambition commerciale forte concernant l’ensemble du pourtour méditerranéen ». Les récentes expéditions de bovins vers le Maghreb et le Liban lui donnent raison. D’autres destinations sont en vue. La Russie vient de s’ouvrir, suite à la visite sur place de Bruno Le Maire, la semaine dernière. « Je vous invite à signer des contrats rapidement », a conseillé le DG adjoint à la DGAL Jean-Luc Angot, faisant état d’une négociation difficile avec Moscou. Le Kazakhstan et la Biélorussie sont aussi sur le point de lever leurs barrières. « Tous les jours, des demandes et des cotations sont exprimées en provenance de Turquie pour des animaux vivants. Nous attendons des résultats rapides sur ce marché », a par ailleurs souligné Gérard Poyer, en soutenant l’idée d’« actions concertées » avec les services de l’Etat. Tout au long de cette AG, les négociants ont plaidé pour l’adéquation entre offre et demande. Leur volonté de « rompre avec les modèles » a toutefois été accueillie avec scepticisme par les représentants de l’élevage et de l’interprofession.