Aller au contenu principal

Les bâtiments d'élevage passent à la dimension supérieure

La modernisation des bâtiments d'élevage, encouragée par les pouvoirs publics, est en cours. Témoignage en Vendée chez un éleveur de bovins-viande.

Vice-président du Groupement des Éleveurs de l'Ouest (GÉO), Jean-Marie Mandin, s'est lancé dans la construction d'une nouvelle stabulation de 3500 m2 pour un investissement de 300 000 euros.

Aujourd'hui, son exploitation représente 225 ha dont 35 en blé, 50 en maïs et le reste en prairie, avec un cheptel de 220 vaches allaitantes. En trente ans de vie professionnelle, Jean-Marie Mandin, éleveur-engraisseur de bovins à Sainte Cécile en Vendée, a vu son exploitation grandir. En 1974, il s’installe en GAEC avec son père et une quarantaine de vaches.

En 1978, son frère reprend le Gaec avec lui. Puis, en 1994, un agrandissement de 50 ha est décidé. Mais c’est en 1998, avec l’arrivée de son fils et d’un troupeau d’une soixantaine de vaches, que l’entreprise prend véritablement une autre dimension. L’exploitation devient d’évidence trop juste en bâtiments, les conditions sanitaires se détériorent et les animaux risquent un défaut de surveillance.

« C’est alors que nous avons décidé de construire un nouveau bâtiment. Le but de cette construction était de regrouper les trois sites qui nécessitaient beaucoup de déplacements. Faute de place, nous ne pouvions plus engraisser tous les jeunes mâles », explique Jean-Marie Mandin. « Tout est mécanisé, la surveillance est plus facile et l’on obtient des résultats intéressants surtout pour le vêlage avec des pertes réduites », indique Jean-Marie.

Un passionné et un convaincu

Engagé dans la reconnaissance en qualité de groupement de producteurs dans le secteur des bovins pour les bovins maigres et les bovins finis, depuis 20 ans, cet ancien président de Cebo et vice-président de Bovial est un passionné et un convaincu : l’avenir de l’élevage de viande bovine n’est plus dans la petite exploitation. Et, ici la démonstration est faite.

Les fondations ont commencé en janvier dernier et la stabulation sera totalement opérationnelle en décembre prochain. « Nous avons opté pour un bâtiment agri-confort », précise le vice-président de Géo. En effet, le bâtiment est une construction entièrement réalisée en fonction du bien-être des animaux. « Les tôles ne sont pas jointes sur le toit, ce qui permet un dégagement de la chaleur et de la vapeur d’eau », commente Jean-Marie. « Mes bêtes ne sont pas malheureuses », fait-il remarquer en donnant une tape amicale sur la croupe de l’une d’entre elles.

Prochainement le deuxième fils de Jean-Marie va rejoindre l’exploitation. La transmission de l’entreprise familiale est assurée. Jean-Marie 55 ans et son frère Francis 53 ans, transmettront un outil moderne et adapté à l’avenir de la filière bétail-viande.

Rédaction Réussir

Les plus lus

transport terrestre animaux
Transport des porcs : une nouvelle loi qui pourrait coûter 107 millions d’euros à la filière

Une possible évolution de la législation du transport ne garantira pas forcément le bien-être des porcs. C’est ce que relève l…

Charcuterie
« Si on veut du porc français, il faut créer des élevages en France »

Les charcutiers sont frappés de plein fouet par la baisse de production porcine en France. Elle entraîne une hausse des…

« La France importe déjà du Mercosur pour 1,92 milliard d’euros de produits agricoles et agroalimentaires »

Ingénieur de recherche en économie de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (…

Nouveau record des prix du beurre : « Ça ne reflète pas le marché »

La cotation Atla du beurre cube a franchi un nouveau sommet historique sur la semaine 48, alors que la tendance de marché est…

conteneurs au port du havre
Mercosur : Produits laitiers, vins et spiritueux, ces filières ont-elles un intérêt à l’accord ?

Alors que la colère agricole retentit de nouveau, rallumée par l’approche de la conclusion d’un traité avec le Mercosur, la…

représenant de l'UE et du mercosur
L’UE et le Mercosur signent l’accord, à quoi s’attendre pour l’agriculture ?

Après 25 ans de pourparlers, l’Union européenne et le Mercosur ont conclu un accord commercial, mais des voix s’élèvent déjà…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio