Les arrêtés « installations classées » mécontentent tout le monde en Bretagne
L’association Eaux et Rivières de Bretagne a vivement réagi à la parution au Journal Officiel du 27 décembre des arrêtés relevant, dans les élevages de porcs, le seuil de déclenchement de l’enquête publique de 450 à 2 000 places. Cette décision « est un très mauvais coup porté à la protection de l’environnement », s’insurge le porte-parole de l’association, Jean-François Piquot. Elle « va favoriser la concentration des élevages et amplifier les pertes d’emplois dans l’agriculture », poursuit-il. Pour l’Union des groupements de producteurs de viande de Bretagne (UGPVB), le compte n’y est pas non plus. Les arrêtés « ne permettent pas d’atteindre le niveau de simplification permis par le droit européen ». Au contraire, ils complexifient « le contenu des dossiers ». Au passage, l’UGPVB déplore que les associations environnementales refusent de voir que c’est la simplification administrative qui permet le développement économique et la modernisation des élevages. Eaux et Rivières de Bretagne envisage de déposer un recours en annulation des arrêtés devant le Conseil d’Etat.