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Une liste des produits considérés comme durables trop restreinte
Les acteurs alertent les pouvoirs publics sur le projet de décret

La loi alimentation prévoit l'introduction de 50% de produits durables et de qualité en 2022.
© DR

Les acteurs de la filière de la restauration se mobilisent et alertent les pouvoirs publics sur les effets dommageables du projet de décret, « censé permettre d’atteindre 50% de produits durables et de qualité en restauration collective d’ici à 2022 ». Dans un communiqué commun, FNSEA, JA, APCA, Coop de France, le Geco, la CGI, Restau’Co et le SNRC alertent sur les « dangers d’une adoption du décret en l’état » et appellent « à une vraie concertation en filière ». Les représentants de tous les maillons de la chaîne alimentaire, de la production jusqu’à la restauration collective, ont obtenu dans le cadre de loi Alimentation que les produits locaux et l’ensemble des démarches de qualité soient éligibles aux 50% de produits considérés comme durables, citant Bleu Blanc Coeur, charte bonnes pratiques d'élevage ou encore Collectif de la 3e voie. « Comment expliquer au consommateur que les démarches engagées par les collectivités pour favoriser un approvisionnement de proximité ne pourront être valorisées en restauration collective », écrivent l’ensemble des acteurs dans ce communiqué. Ils estiment que le décret dans sa version actuelle « risque de déstabiliser toute la filière, fragiliser les approvisionnements et mettre en péril la montée en gamme de l’agriculture ». « Si la liste des produits éligibles est trop restreinte, les professionnels n’auront d’autre choix que de recourir aux importations pour atteindre les seuils fixés », ajoutent-ils.

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