Les abattoirs veulent être vus sous l’angle socioéconomique
La Fneap, qui regroupe une centaine d’abattoirs publics et privés prestataires de services, se réunit demain et après-demain en Lorraine, à Sarrebourg. Les exploitants sont curieux des suites que donneront les pouvoirs publics à deux récents rapports d’audit sur les structures d’abattage d’animaux de boucherie. Le rapport du cabinet Blezat Consulting (Les Marchés hebdo du 6 oct) ébauche des perspectives en matière de tonnages et de réorganisation de l’inspection sanitaire. Nul doute que la partie sanitaire, demeurée confidentielle, servira à définir un nouveau maillage. Les congressistes espèrent être mieux éclairés lors de la présentation du consultant attendu à Sarrebourg. De son côté le rapport de Xavier Ravaux, inspecteur général de la santé publique vétérinaire (LM du 31 oct) a mis « en exergue des pistes d’orientation pour favoriser la création de filières locales autour des abattoirs de proximité », dit la Fneap. « Il ne traite pas seulement de tonnages mais aussi des fonctions sociales et économiques des abattoirs », apprécie André Eloi, directeur de la fédération.
Les abattoirs prestataires de service traitent annuellement quelque 400 000 tonnes. Ils se présentent comme des outils complémentaires des circuits industriels, au service des agriculteurs, grossistes et bouchers et des signes de qualité.