Les 18 mesures du Snia pour enrayer le déclin de l’élevage
Le syndicat de l’industrie de la nutrition animale (Snia) a fait part hier à la presse de ses « 18 mesures » propres à « enrayer le déclin de l’élevage ». Alain Guillaume, directeur délégué chez Sanders, qui en assure la présidence depuis un an, les a présentées en fin de l’an dernier à Alain Berger, délégué interministériel pour l’agroalimentaire et l’agro-industrie. Devant les risques imminents de déprise dans toutes les productions, le président du Snia et son directeur Stéphane Radet visent en particulier diverses entraves à la compétitivité de l’élevage. Elles sont d’ordre administratif, réglementaire ; législatif aussi : le cadre de la contractualisation doit être réformé selon Stéphane Radet, juriste de formation. En matière de transport, le syndicat de l’industrie de la nutrition animale défend la position du secteur qui est de demander 10 ans pour mettre aux normes les gros camions (44 t de charge totale) de livraison des aliments, d’autoriser des chargements supérieurs pour les camions plus petits, et d’exonérer l’élevage de la future écotaxe sur les poids lourds. Le Snia veut que l’Etat s’assure du soutien des banques aux éleveurs en situations financières difficiles. Les prévisions des ventes du secteur pour 2013 inquiètent : autour de 400 000 tonnes vendues en moins, l’équivalent de la production de 4 usines moyennes.