Léon de Bruxelles en meilleure forme
Les moules frites de Léon de Bruxelles retrouvent progressivement des couleurs après des moments difficiles. En 2003, elles ont permis au groupe de restauration de réaliser un chiffre d’affaires de 48,8 M Eur, soit une progression de 12,8 % (+7,3% à périmètre constant). La croissance a notamment été appréciable sur le 4e trimestre avec une augmentation de l’activité de 20,1 % (+9,8% à périmètre constant). Le groupe a en partie profité de l’acquisition de la totalité du fonds de commerce exploité en franchise sur les Champs Elysées. Le chiffre d’affaires de ce restaurant représentait en 2002 environ 10 % du chiffre d’affaires des 33 restaurants déjà propriété du groupe. Au total, le chiffre d’affaires sous enseigne Léon de Bruxelles a augmenté de 5,1 % (+5,9% à périmètre constant), atteignant 53,4 M Eur contre 50,9 M Eur un an plus tôt.
« L’ensemble de l’exercice 2003 est marqué par un développement significatif de l’activité et de la fréquentation des restaurants », commente le groupe dans un communiqué tout en rappelant que cette « performance a été obtenue malgré un contexte général de ralentissement de la consommation des ménages». Léon de Bruxelles estime ainsi avoir « démontré en 2003 la solidité de son concept et la pertinence de sa stratégie de relance, principalement axée sur l’amélioration de la qualité, la mise en place d’actions promotionnelles et la motivation des équipes». La Bourse, où le groupe est présent via le Second marché, a plutôt bien réagi. Le titre a en effet enregistré, suite à l’annonce du chiffre d’affaires, une hausse de 3 % à 0,54 euro. Depuis le début de l’année, l’action a ainsi gagné quelque 30 %. Comme les autres groupes de restauration, Léon de Bruxelles tire aussi profit de l’annonce faite par le gouvernement de débloquer une enveloppe de 1,5 Md d’Eur pour les restaurateurs qui bénéficieront de baisses de charges sociales pendant 18 mois. Toutefois, les premiers effets ne seront pas visibles dans les comptes avant le second semestre 2004.