Léon de Bruxelles bénéficie des effets de la baisse de la TVA
La chaîne de restauration Léon de Bruxelles, qui fête ses 20 ans cette année, a redressé sa situation financière et se fixe de nouveaux objectifs. La chaîne de restauration, appartenant depuis 2008 à OFI Private Equity, s’est sortie de son plan de continuation avec quatre ans d’avance. Alors qu’il comptait 37 établissements en 2001, lors de son dépôt de bilan, le groupe possède aujourd’hui 52 points de vente, dont un en franchise. Léon de Bruxelles prévoit cinq à huit ouvertures par an et vise 100 restaurants d’ici 2015. Deux premiers « petits » bâtiments solo de 150 places devraient voir le jour à Bourges et Arras à la fin de l’année 2010. La chaîne prévoit un chiffre d’affaires hors taxe en progression de 6,4% à 91 M Eur, cette année, malgré une baisse du ticket moyen de 4%.
« Nous avons été inquiets sur le premier trimestre 2009, avec un recul de 6% de la fréquentation. Des actions marketing ont été mises en place dès le mois d’avril, permettant de redresser la situation et de retrouver le niveau de fréquentation de l’année dernière. Et la baisse de la TVA a accéléré les choses », explique Michel Morin, président du directoire de Léon de Bruxelles. Selon lui, « la bataille sur les prix a commencé dans la restauration, même si le phénomène est lent ». En tout cas, le président du directoire considère que « la baisse de la TVA a un effet bénéfique sur les marges de Léon de Bruxelles ».