L’élevage breton cible les freins à sa compétitivité
Plus de compétitivité. C’est dans cet objectif que l’Union des groupements de viande de Bretagne a exprimé plusieurs revendications, vendredi 2 décembre, lors de son assemblée générale. Les groupements de producteurs adhérents de la structure (porc, volaille-ponte, bovins) réaffirment leur volonté d’entreprendre. Ce qui nécessite, disent-ils, une réforme des zones d’excédents structurels pour permettre « la modernisation des élevages ». Cette réforme actuellement en discussion doit voir le jour en 2012. Les groupements bretons précisent qu’ils poursuivront en parallèle tous leurs efforts pour mieux respecter l’environnement. Par contre en matière de bien-être des animaux, ils réclament à l’Europe la prise en compte, en poule pondeuse, des risques de distorsion de concurrence de certains pays européens qui n’appliquent toujours pas la directive ; et « un délai de quelques mois » avant d’appliquer les textes sur la truie gestante, normalement au 1er janvier 2013. « Il faut être pragmatique, plusieurs pays dont la France sont en retard à cause de la crise », souligne Henri de Thoré, en charge du bien-être à l’UGPVB. Enfin, l’Union demande le maintien ou la création d’outils de gestion du marché : aides Pac en production bovine, ou la possibilité de constituer une AOP entre groupements porcins sans transfert de propriété pour gérer les excédents.