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Légume en Bretagne : 2005 marque un retour à la normale

L'activité de la filière légumière bretonne s'est redressée l'année dernière après une année 2004 calamiteuse, a indiqué le Cérafel (Comité économique régional en fruits et légumes) qui tenait son assemblée générale mercredi.

Le chiffre d'affaires net s'établit à 340 millions d'euros (un peu plus de 656 000 tonnes), soit à peu près au niveau de la campagne 2003, et la valeur de la production commercialisée à 450 millions. La filière compte 3 150 producteurs qui exploitent près de 40 000 hectares de terres et emploient 17 000 salariés environ. « Nous rattrapons juste le niveau d'activités de 2003, mais il y a eu une inflation de charges d'environ 10 % si on cumule l'augmentation, des charges salariales et du coût de l'énergie », a expliqué Yvon Auffret, directeur du Cérafel. La production de tomates sous serre (300 producteurs) a représenté à elle seule la moitié du chiffre d'affaires net régional -170 millions d'euros. Les choux-fleurs ont généré près de 83 millions d'euros, mais en surfaces comme en nombre de producteurs (1 800) ces légumes restent l'emblème de la Bretagne légumière. Si les cours se sont généralement bien tenus pour la plupart des productions, les espèces « mécanisables » -oignon, carotte, pomme de terre, endive- ont encore une fois souffert. Leur situation risque de ne pas s'améliorer si d'importantes surfaces de grandes cultures se reconvertissaient en fruits et légumes dans le cadre de la PAC. Le Cérafel préconise la mise en place, à l'échelle européenne de dispositions pour inciter à orienter les hectares « potentiellement convertibles en fruits et légumes vers des productions de substitution, en particulier des cultures génératrices de bio-carburants ».

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