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Léger mieux pour l’agroalimentaire

Le chiffre d’affaires des entreprises agroalimentaires a crû de 1,6 % en 2016, surtout grâce au développement de l’activité à l’étranger, rapporte l’observatoire financier des entreprises agroalimentaires du Crédit agricole. En pleines négociations commerciales et alors que se tiennent toujours les états généraux de l’alimentation, ce baromètre intéressant, basé sur un échantillon d’entreprises et groupes au CA supérieur à 2 M€ pour un total de 181 milliards d’euros, évoque aussi « des indicateurs de rentabilité globalement orientés à la hausse ». Le taux d’Ebitda s’affiche à son meilleur niveau depuis 2011, grâce aux bonnes performances enregistrées sur les métiers du lait (hors produits de grande consommation), des spiritueux, des fruits et légumes frais et des plats cuisinés-snacking. Une tendance générale qui masque toutefois des disparités. Si les leaders tirent la moyenne vers le haut, avec un taux d’Ebitda moyen de 9,1 %, les entreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur à un milliard d’euros se situent dans la fourchette basse des cinq dernières années (à 5,3 %), « notamment du fait de la moindre performance des métiers de la collecte-appro, des produits de grande consommation laitiers et de la charcuterie », souligne l’observatoire du Crédit agricole. Autre enseignement à tirer de ce bilan 2016 : l’évolution du taux d’amortissement de l’outil (+1 point en 4 ans) reflète le ralentissement des investissements pendant les années 2012-2014. « Il dépasse la barre des 60 %. La tendance au vieillissement de l’outil est particulièrement perceptible sur certains métiers : abattage, légumes transformés, meunerie », poursuit l’observatoire. Aujourd’hui, un quart des industries agroalimentaires en France ont un ratio d’amortissement supérieur à 80 %, susceptible d’influencer leur efficacité industrielle. Est-ce que les négociations commerciales 2018 vont être enfin l’occasion de lâcher le lest nécessaire aux PME et ETI pour investir dans leurs outils et ainsi leur permettre d’innover et de gagner en compétitivité ? Messieurs les distributeurs ?

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