Le vin français doit mieux se promouvoir à l’étranger
Portés par l’image « France », les vins français restent un produit emblématique à l’étranger mais de nouvelles stratégies de promotion s’imposent, concluent deux récentes études menées par FranceAgriMer. La France disposait d’une part de marché mondial sur les exportations de 15% en volume et de 30% en valeur en 2009. « Une part qui ne cesse de s’éroder depuis plus de 20 ans, avec des volumes qui se contractent (-16% en dix ans) alors que l’Italie et l’Espagne ont largement profité de la hausse du marché des années 2000 », rappellent en préambule les auteurs de l’étude. Sur la même période, les pays du Nouveau monde ont doublé leurs volumes. Cette baisse est cependant à relativiser car elle s’est accompagnée d’une hausse du prix moyen de 21% pour les vins français dans un marché mondial en baisse de 11%. Pour retrouver des volumes à l’exportation, FranceAgriMer suggère de faire évoluer les actions de promotion. Elle conseille de réinvestir le marché belge, d’axer les actions vers la GMS en Russie ou de rendre plus visible la symbolique France au Japon et en Chine. Au Royaume-Uni, où les GMS sont très dures à la négociation mieux vaudrait miser sur les foires aux vins et « les influences journalistiques ». Aux Etats-Unis, place aux circuits alternatifs, alors qu’en Allemagne l’offre est à clarifier.