Le syndicat national des industriels de la nutrition animale (SNIA)
Chaque année à la même époque, la presse agricole assiste à la rituelle passe d’arme entre les fabricants d’aliments et les organismes stockeurs, à propos de la fermeture des OS pendant la période des fêtes. Il s’agit d’une « pénalisation de la filière céréalière française », s’emporte le syndicat national des industriels de la nutrition animale (SNIA), relayé cette année par l’association nationale de la meunerie française (son président Joseph Nicot, est il est vrai administrateur du SNIA). « L’absence de possibilité d’approvisionnement pour ces deux industries […] fait apparaître des risques de rupture de livraison aux filières animales et aux industries de deuxième transformation », insiste le communiqué. Interrogée par Les Marchés, la fédération des coopératives céréalières (FFCAT) réplique qu’aucun client régulier n’est oublié en cette période et que les tonnages livrés pendant les Fêtes se comptent même en dizaines de milliers de tonnes ou en dizaines de trains pour chacune des plus grosses coopératives.