Aller au contenu principal

Le spécialiste des œufs Cocorette change de poulailler

Implanté à La Crèche dans les Deux-Sèvres, depuis 1996, le spécialiste des œufs fermiers vient de déménager pour s’installer sur la zone industrielle de la commune voisine de Saint Maixent l’Ecole. Cocorette était trop à l’étroit pour une stratégie d’expansion qui devrait la mener rapidement à un accroissement notable de sa production. Son directeur, Bernard Ledoux, espère bien arriver à quelque dix millions d’œufs annuels d’ici la fin 2004, grâce à ses nouveaux locaux, mais aussi à son nouvel outil de travail.

Répondre à une montée en puissance

L’entreprise vient effectivement de se doter d’une unité de conditionnement ultra-moderne, géré par deux spécialistes embauchés pour l’occasion. Les dix salariés vont désormais pouvoir répondre aux attentes d’une direction décidée à monter en puissance, attachée à une stratégie hautement qualitative, qui a fait la réputation de Cocorette, depuis la création en 1984 à Arras (Pas de Calais) de la première usine du nom fondée par Charles Gluszak. En Limousin Poitou-Charentes, 17 producteurs soigneusement sélectionnés veillent à la bonne santé de 43 000 pondeuses de races isa-brun shaver et bab-cock. Un réseau qui, d’après son dirigeant, devrait augmenter en proportion avec les objectifs affichés. « Nos fournisseurs travaillent selon un cahier des charges rigoureux, professant un véritable savoir-faire. Les poules sont élevées en liberté, sur des prairies extensibles, et nous avons limité volontairement le nombre de pondeuses à 3 500 par exploitation afin de privilégier le bien-être de l’animal, et son cycle biologique.»

En prime, les volailles sont nourries de céréales, et leurs œufs sont déposés sur leur paille, « comme autrefois », ramassés à la main par un personnel qualifié. Ils se retrouvent ensuite à Saint Maixent, dans les mains des mireurs-calibreurs chargés de les trier et de les conditionner. On les retrouve peu de temps après dans les rayons des GMS (entre Nantes, Bordeaux, Tours et Limoges) homologués fermiers, sous label rouge ou bio. Pour le plus grand plaisir des consommateurs les plus exigeants et les plus connaisseurs.

Les plus lus

salle de traite en élevage laitier
Prix du lait : des tendances négatives venues d'Europe du Nord

Les prix du lait au producteur sont sous pression dans le nord de l’Europe, car les cotations des produits laitiers…

 Emmanuel Bernard, président de la section bovine d’interbev
Sommet de l’élevage 2025 : « La première chose à faire, c’est de faire naître les veaux ! » pour Emmanuel Bernard, Interbev bovins

Alors que le Sommet de l’élevage commence, Emmanuel Bernard, éleveur bovin et président d’Interbev bovin revient pour Les…

Porc : « le choix de la Chine de cibler l’agriculture européenne n’est pas anodin »

Les Marchés ont échangé avec Simon Lacoume, économiste sectoriel chez Coface, expert mondial en assurance-crédit, pour…

graphique de la cotation entrée abattoir du JB R
Le prix des taurillons R dépasse les 7 €/kg

Les prix des jeunes bovins français grimpent nettement depuis le mois d’août et dépassent un nouveau record historique, même s…

Dépalettiseur
Œufs : « Il manque 3 millions de poules », comment la filière s’adapte à la tension

La transition vers l’œuf alternatif est bien amorcée par l’amont de la filière œuf. Mais il faut plus de poules en code 2 ou 1…

Poules standard dans un poulailler automatisé
Le Sud-Ouest se tourne vers le poulet standard pour concurrencer les importations

La France reste confrontée à la hausse des importations de poulets standards, qui représentent désormais un poulet sur deux.…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio