Le SIAL cherche à regagner les produits de la mer
Subissant de plein fouet la concurrence de l’european seafood qui se tient chaque année à Bruxelles, le Sial se voit délaisser par les fabricants de produits de la mer (ils étaient seulement 130 l’an passé contre 1000 exposants au salon bruxellois). Mais ne s’avouant pas vaincus, les organisateurs cherchent à regagner leur faveur à cinq mois de la fin des inscriptions pour le Sial 2006. Le salon s’est par exemple payé une pleine page de publicommuniqué dans le dernier numéro du magazine LSA au sein d’une «publiscopie» sur le rayon marée. Pour attirer les futurs exposants, le Sial met en avant une animation lancée l’an dernier spécifiquement pour le secteur : seafood Design, « une exposition de prototypes inédits à base de produits de la mer, créée pour le Sial par les étudiants de l’atelier de design culinaire de l’Esad de Reims ». Autre argument avancé par le salon : la très forte couverture médiatique dont il dispose. Et de citer les 257 reportages audiovisuels, 800 articles presse en France et 400 à l’international réalisés par 1400 journalistes l’an passé.
La marée n’est pas le seul secteur que cherche à reconquérir le Sial. Sur les fruits et légumes, le salon subit aussi la concurrence d’événements spécialisés, le premier étant Fruit Logistica organisé chaque année à Berlin. Deux commerciales sont régulièrement vues aux manifestations professionnelles de la filière pour tenter de maintenir ou développer ce secteur. A l’heure où les salons spécialisés se multiplient, les temps sont durs pour le géant Sial.