Aller au contenu principal

Le Porc du Maine lorgne le Label Rouge

La qualité de carcasse est soignée. L’élevage s’est mis au parfum de la future réglementation sur le label.

 Tout juste âgé de cinq ans, Le porc du Maine se sent pousser des ailes. La marque est en pleine croissance, sur un marché de niche. Sa production atteint 400 à 420 porcs par semaine. La Coopérative des agriculteurs de la Mayenne (Cam) veut doubler ce chiffre d’ici à deux ou trois ans. « On vise une petite cinquantaine d’élevages, contre une quinzaine actuellement, précise Jean-Pierre Sibille, responsable du développement à la Cam. Il s’agit d’un porc sur litière. Le potentiel est d’environ 10 à 15 % du marché».

Déjà 1,20 porc/m2

Malgré son jeune âge, la filière dispose déjà d’un savoir-faire. L’expérience acquise avec l’abattoir Socopa d’Evron permet d’envisager l’obtention d’un Label Rouge. « On n’a pas à rougir de la qualité de la carcasse, par rapport à celle du porc sur caillebotis, souligne-t-il. Le taux de viande maigre est largement comparable. Il a fallu apprivoiser le mode d’alimentation, en effectuant un rationnement des animaux».

La production s’est mise au parfum de la nouvelle notice technique Produits de charcuterie, dont l’entrée en vigueur est prévue en avril 2006. Ainsi, la densité d’animaux dans les élevages est déjà de 1,20 porc/m2 en fin de vie.

Le Porc du Maine présente trois grandes caractéristiques d’élevage. Le post-sevrage et l’engraissement sont effectués sur litière. Les truies gestantes ne sont pas attachées. Elles sont élevées en groupe. Concernant l’alimentation des animaux, le soja utilisé est tracé, sans OGM. Pour accéder à la marque, l’exploitation doit être certifiée par la coopérative. Le produit est commercialisé à la fois dans le réseau de la boucherie charcuterie traditionnelle, via trois grossistes, et en grande distribution, par l’intermédiaire de la société Les Rillettes Gorronnaises. Cette dernière vend de la viande fraîche en barquettes filmées, avec une DLC de 5 à 6 jours, et toute une gamme de charcuterie, allant des rillettes aux saucissons, en passant par les pâtés et boudins.

Les plus lus

salle de traite en élevage laitier
Prix du lait : des tendances négatives venues d'Europe du Nord

Les prix du lait au producteur sont sous pression dans le nord de l’Europe, car les cotations des produits laitiers…

 Emmanuel Bernard, président de la section bovine d’interbev
Sommet de l’élevage 2025 : « La première chose à faire, c’est de faire naître les veaux ! » pour Emmanuel Bernard, Interbev bovins

Alors que le Sommet de l’élevage commence, Emmanuel Bernard, éleveur bovin et président d’Interbev bovin revient pour Les…

graphique de la cotation entrée abattoir du JB R
Le prix des taurillons R dépasse les 7 €/kg

Les prix des jeunes bovins français grimpent nettement depuis le mois d’août et dépassent un nouveau record historique, même s…

Dépalettiseur
Œufs : « Il manque 3 millions de poules », comment la filière s’adapte à la tension

La transition vers l’œuf alternatif est bien amorcée par l’amont de la filière œuf. Mais il faut plus de poules en code 2 ou 1…

Le poulet label Rouge Rungis
Poulet Label Rouge : « On a vraiment un problème de répartition de valeur »

Après plusieurs années de recul, l’horizon s’éclaircit pour les ventes de poulets entiers Label Rouge en grande distribution.…

Poules standard dans un poulailler automatisé
Le Sud-Ouest se tourne vers le poulet standard pour concurrencer les importations

La France reste confrontée à la hausse des importations de poulets standards, qui représentent désormais un poulet sur deux.…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio