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Le pôle traiteur donne encore du fil à retordre à LDC


> Le pôle traiteur, qui représente 15 % des volumes de LDC, enregistre un résultat négatif à - 2,3 millions d'euros.
Si Marie gagne des points sur le frais, en surgelés, les volumes restent insuffisants pour l'industriel qui a aussi dû revoir l'organisation de son activité sandwich.

Dans un contexte de consommation en recul, LDC vient d'annoncer des résultats satisfaisants au premier semestre 2014/2015, avec un chiffre d'affaires en recul de 0,5 % et des volumes en légère progression de 1,3 %. Le pôle volailles France s'est particulièrement bien porté avec un résultat opérationnel courant en hausse de 32 % à 63,8 millions d'euros (soit un taux de marge opérationnelle courante de 5,7 %). En revanche, le pôle traiteur, qui représente 15 % des volumes de LDC, enregistre toujours un résultat négatif à - 2,3 millions d'euros (contre - 3 M€ au premier semestre 2013/2014). « Gros point de satisfaction : en volume nous avons progressé de 5,9 % (+2,4 % en valeur) », commente Denis Lambert, président-directeur général de LDC. Dans le frais, Marie continue de gagner des parts de marché notamment sur les segments plats cuisinés et pâtes à dérouler.

Restructuration dans le sandwich

Coup dur toutefois sur les sandwiches avec un recul en valeur de 4,8 % « dû à la perte d'un marché lié à un distributeur qui a décidé de réindustrialiser sa production de sandwich », commente le patron du groupe sarthois. L'industriel a donc décidé de céder l'usine de Courcouronnes (91) et de rapatrier sa production de sandwiches sur le site de la Toque Angevine à Segré (49) qui atteindra ainsi un taux d'utilisation de 75 %. L'économie attendue est de 3 millions d'euros.

L'urgence est d'accroître les volumes

Sur le surgelé (qui représente 50 % des ventes de Marie), LDC affirme avoir fini la spécialisation de ses sites, mais l'urgence est maintenant d'accroître les volumes. Sur le premier semestre les ventes du traiteur surgelé ont crû de 1,6 % en volume après - 5,6 %. « On n'a toujours pas rattrapé les marchés perdus lors du horsegate », regrette Denis Lambert, qui avoue que de ses usines, d'une capacité de 70 000 tonnes, ne sortent actuellement que 40 000 tonnes. « On doit améliorer notre capacité à être en fond de rayon », ajoute-t-il, soulignant toutefois comme point positif les progressions de Marie surgelés sur les pizzas et les plats cuisinés grâce au relance-ment des lasagnes.

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