Le Planézard se tourne vers la RHF
L’entreprise cantalienne Le Planézard, connue notamment pour ses plats cuisinés auvergnats (aligot, truffade…), veut réduire sa dépendance par rapport à la GMS où elle réalise 80 % de ses 2,75 millions d’affaires de chiffre d’affaires (50 % sous MDD : Reflets de France, Patrimoine gourmand…). « Nous progressons beaucoup en MDD mais nous avons de grosses difficultés pour maintenir notre marque Saveurs du Cantou », explique Benoît Terris, le directeur commercial.
Des produits cuits à la vapeur
D’où l’idée d’aller en RHF qui ne représente pour l’instant que 5 % de l’activité. « Avant, le marché n’était pas encore mûr, précise M. Terris. Aujourd’hui, les restaurations commerciales et collectives rencontrent des problèmes de compétences et de temps et ne nous trouvent plus aussi chers puisque nous leur apportons à la fois un gain de temps et d’argent tout en leur garantissant la sécurité en matière d’hygiène ». Le Planézard propose ainsi désormais des produits d’assemblage, de la viande cuite en bouillon par exemple que les cuisiniers n’ont plus qu’à accommoder.
L’entreprise compte aussi beaucoup sur sa gamme vapeur sortie fin 2003 et destinée tant aux GMS qu’à la RHF. « Nous sommes les premiers à faire de la vraie cuisson vapeur », rappelle M Terris qui indique par ailleurs l’absence de sel dans ces produits. Un concept qui pourrait notamment attirer les hôpitaux. « Plusieurs nous ont déjà demandé de développer des recettes sans sel contenant peu de graisse », indique M. Terris. Celui-ci a déjà pu juger de l’efficacité d’un tel régime. « En consommant ces plats tous les jours, j’ai perdu 6 kilogrammes en quelques semaines sans avoir faim », assure-t-il.
Parallèlement, Le Planézard propose certaines recettes « façon wok » : les produits sont rissolés avec un peu de graisse puis cuits à la vapeur. Le directeur commercial espère que cette nouvelle offre aidera les ventes en RHF à décoller avec l’espoir qu’elles atteignent à terme 25 % du chiffre d’affaires total. Ce dernier devrait être cette année de 3,2 millions d’euros