« Le MPB ni aveugle, ni sourd aux problèmes de l’aval »
«Pour ce 40e anniversaire, on a voulu parler un peu plus de politique générale » a annoncé Daniel Picart, président du Marché du porc breton (MPB), à l’ouverture de l’AG du 22 juin 2012. Le manque de compétitivité est néanmoins resté le leitmotiv de cette rencontre. En cause : la volatilité de matières premières, le coût de la main d’œuvre, le bien-être animal et les distorsions de concurrence entre membres de l’UE.Xavier Beulin, président de la FNSEA, très attendu sur le thème de Pac, a été interpellé sur un partage entre céréaliers et éleveurs. En guise de réponse, le président du syndicat majoritaire a préféré insister sur la nécessité de se battre pour le maintien du budget. « Le combat est budgétaire. Une fois qu’on l’aura, il faudra voir comment il est. Car pour le moment toutes les perspectives sont faites avec un budget constant », ce qui n’est pas garanti. Quoi qu’il en soit, pour son président, la FNSEA « cherche le débat », et souhaite instaurer un « climat consensuel, où tout le monde sera entendu », avant de souligner : « la Pac ne doit pas être le seul sujet. Il faut aller chercher les centimes là où ils sont ». Une position partagée par le MPB, pour qui une meilleure valorisation des prix est urgente pour le porc, mais aussi pour la viande. Son président Daniel Picart a tenu à le souligner : « le MPB n’est ni aveugle ni sourd aux problèmes de l’aval ».