Aller au contenu principal

Le marché de gros de Lyon déménagera bien en 2008

Les différents protagonistes régionaux ont présenté samedi au Sirha la maquette du futur marché de Corbas. 19 grossistes ont annoncé leur déménagement.

Les producteurs et grossistes lyonnais ne peuvent plus faire marche arrière. D’ici août 2008, ils devront quitter l’actuel marché de gros de Lyon-Perrache. Le décret publié au Journal Officiel, le 17 décembre dernier, les autorise à déménager sur le site du futur marché de gros à Corbas, mais rend également caduc le statut Min à Lyon. Le marché de gros de Corbas fonctionnera ainsi sur un tout nouveau modèle. Les grossistes et producteurs devront acheter leur local au prix de 750 euros/m2 (hors équipement) et l’ensemble sera régi par une copropriété et un syndic. La Sogely, structure mixe qui gère actuellement le marché de gros, disparaîtra.

Les 40 hectares du site de Corbas seront aménagés en plusieurs parties. A l’ouest le marché de gros jaugera une superficie de 40 000 m2, divisible en lots de 700 à 6 000 m2 avec quai traversant. Pour l’instant 19 grossistes ont annoncé leur déménagement.

140 producteurs se rassemblent

Parmi eux : Blampin, Clédor, Cofruly, Couleurs Primeurs, Frutas Shanchez ainsi que Soly Import Tedesco qui s’est fait construire une mûrisserie de banane avec 18 chambres d’une capacité de 26 palettes chacune. « Ces 19 entreprises représentent 80 % des volumes de vente du marché actuel. Il est certain que cette organisation va demander à chacun d’entre nous d’investir massivement, mais nous comptons sur les institutions publiques locales pour nous aider en allégeant nos charges », commente Christian Berthe, p-dg de Cofruly.

Parallèlement à l’espace réservé aux grossistes, le marché de gros abritera également un carreau des producteurs. « Les 70 cases seront occupées par environ 140 producteurs, certains ayant décidé de s’associer pour réaliser des économies d’échelle. C’est le cas, par exemple, pour les très petits producteurs de fruits rouges qui ne sont présents sur le site que 2 ou 3 mois dans l’année», explique Christine Delaigue productrice de légumes dans l’Ain. Les producteurs devraient se rassembler sous forme associative au début du mois de février afin d’assurer le bon fonctionnement de ce futur espace de vente.

La moitié Est, quant à elle, sera occupée par une plate-forme logistique de 50 000 m2 avec 56 quais. Celle-ci pourra être divisée en 4 lots de 12 500 m2. Un autre bâtiment de 30 000 m2 sera occupé par une dizaine d’intervenants. Cet ensemble immobilier sera placé en location.

Reste que si le site de Corbas a finalement réussi à trouver des volontaires à l’implantation, on est encore loin du projet initial qui consistait à créer sur cette commune un véritable pôle agroalimentaire. Ainsi, dans la configuration actuelle, l’activité de mareyeurs, tout comme celle des fleuristes, n’a pas trouvé de représentant. Le Grand Lyon et la CCI avaient également prévu la création d’un cash & carry, mais à ce jour, aucune enseigne ne s’est manifestée de manière sérieuse. Mais Jacques Henninot, président du constructeur PRD tient à rassurer les éventuels investisseurs « Il reste encore de nombreux terrains disponibles et nous sommes prêts à étudier tous les projets. »

Rédaction Réussir

Les plus lus

Œufs : le bond des importations européennes vient d’Ukraine, mais aussi de Turquie

L’évolution des prix des œufs français, au 19 décembre 2025, expliquée par le journal Les Marchés, qui publie trois fois par…

douanier chinois devant un ordinateur
Viande bovine : la Chine enquête toujours sur ses importations et pourrait les limiter

Les résultats de l’enquête chinoise sur les perturbations de son marché intérieur de la viande bovine par les importations ne…

Anvol analyse volailles
Poulet : la hausse de 3,7 % de la production française ne suffit pas pour répondre à la demande

La consommation de volailles, et en particulier de poulet, poursuit sa progression amorcée depuis plusieurs années. Les achats…

poules rousses en cage dans un élevage
Interdiction des poules en cage : « c’est le bon moment pour agir »

Des députés français demandent la Commission européenne d’inscrire l’interdiction de l’élevage de poules pondeuses en cage…

Dinde en élevage
« La production de dinde est stable en 2025, c’est une bonne nouvelle »

Après plusieurs années de recul, la filière dinde semble retrouver de la stabilité dans les abattages en France. Malgré une…

Les prix des œufs arrêtent leur progression en Europe avant les fêtes

L’évolution des prix des œufs français, au 12 décembre 2025, expliquée par le journal Les Marchés, qui publie trois fois…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio