Le journaliste Thomas Gueller
Le journaliste Thomas Gueller explique, dans la RVI (juin 2008), pourquoi le vin n'est pas à l'abri d'un futur scandale sanitaire. «S'il est assez difficile, voire impossible, de se prémunir contre les agissements frauduleux de tel ou tel opérateur, la filière peut néanmoins anticiper une partie des remises en causes internationales dont elle peut faire l'objet, écrit-il. La principale d'entre elles concerne son usage immodéré d'intrants chimiques. En effet, la viticulture consomme 70% des produits phytosanitaires utilisés chaque année par l'agriculture. L'effet médiatique de ce pourcentage est une véritable bombe à retardement que ne parviendra pas à désamorcer le fait que les molécules utilisées en viticulture sont moins nocives et virulentes que celles qui sont pulvérisées sur les céréales. »