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Le fipronil sème la zizanie

Qui a dit que le mois d’août était tranquille au travail ? Ceux qui étaient de retour au bureau durant la seconde moitié de l’été se rappelleront sûrement longtemps de cet été 2017 et de sa crise du fipronil. Contrôles à faire d’urgence, production bloquée, puis rappels, ou, pour les plus chanceux, déblocage de la chaîne logistique, les industriels s’approvisionnant en œufs ou ovoproduits auprès de la Belgique ou des Pays-Bas se sont fait quelques sueurs froides. Pourtant, dès le début de la crise, l’Anses avait conclu que le risque de survenue d’effets sanitaires apparaissait très faible dans cette crise. Les retraits de produits à l’issue des contrôles s’avèrent donc plus de l’ordre de la précaution. Se retrouver sur la liste apparaît pourtant comme une vraie malédiction pour une PME comme le fabricant de pâtes de qualité alsacien Heimburger qui estime (dans Le Parisien) que son nom a été « jeté en pâture » par le ministère de l’Agriculture qui avait juste besoin de « grain à moudre pour la liste ». C’est l’un des rares noms de marque nationale cité à côté de nombreuses MDD figurant dans la liste des produits retirés des marchés. Un phénomène que n’ont pas manqué d’observer certains représentants professionnels agricoles ou agroalimentaires, et Richard Girardot, PDG de Nestlé France, qui a répondu vertement sur son blog à l’opération de transparence menée depuis le début de la crise par Michel-Édouard Leclerc. Et d’accuser le distributeur « d’exonérer son groupe de toute responsabilité en détournant les soupçons vers l’ensemble de l’industrie agroalimentaire ». Il faut dire que si le distributeur a tenu à se montrer précis sur l’état du retour de ses fournisseurs (MDD comprises), il n’a pas manqué au passage d’égratigner l’Ania, l’accusant de ne pas s’impliquer dans l’affaire en informant la grande distribution, et déplorant une certaine lenteur du côté des industriels. Aujourd’hui, Michel-Édouard Leclerc reproche à l’industrie de vouloir utiliser l’affaire du fipronil pour revoir la LME et augmenter les prix en plein états généraux de l’alimentation. Mauvaise ambiance…

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