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Le
de Casino, 90 % de produits frais

Casino a ouvert à L'Union (agglomération toulousaine), son nouveau concept, Le Marché de Casino. Implanté sur 1 000 m2, il propose 2 500 références, dont 90 % de produits frais (contre 50 % environ dans un format traditionnel) et 10 % de PGC, en majorité sous MDD Casino. Bien que quelques rayons libre-service et gros conditionnements soient à la disposition des clients, l'accent est mis sur le traditionnel. Boucherie, charcuterie, crémerie, cave à fromages, poissonnerie, sont conçus comme des îlots où le personnel assure un « service à l'avant ». Un point chaud, en plein cœur du magasin, cuit le pain toute la journée et propose des pâtisseries réalisées sur place.

Mais ce sont les fruits et légumes qui occupent le plus d'espace, en proposant 300 références, quand un supermarché classique n'en offre que 80. L'atmosphère y est rafraîchie et des brumisateurs humidifient les légumes verts. De petites quantités de produits sont présentées à la vente et le réassortiment est permanent, afin de toujours garantir la fraîcheur.

« Nous travaillons, en livraison directe, avec 150 producteurs locaux et régionaux, ce qui représente un tiers de notre assortiment,confie Jean-Edouard Charret DG adjoint exécutif du groupe Casino. Pour les deux tiers restants, nous sommes approvisionnés deux fois par jour par notre centrale et n'avons presque pas de stock en magasin ». Le point de vente emploie 45 personnes (40 équivalents temps plein), soit 15 de plus qu’avant. Le service et le conseil sont les mots d'ordre du fonctionnement.

Casino a choisi un emplacement privilégié pour tester son concept, la périphérie toulousaine accueillant beaucoup de CSP + et ++, et compte sur une zone de chalandise trois fois supérieure à celle de l'ancien magasin. « L'investissement a été inférieur à ce qu'on aurait mis dans un supermarché traditionnel et nous attendons un chiffre d'affaires assez significativement supérieur», se contente de préciser Jean-Edouard Charret. Un premier bilan sera fait après l'été. Mais même s'il est positif, ce concept, qui représente « une vraie opportunité » pour les formats de 1 000 m2, ne devrait connaître qu'un développement «marginal» pour le groupe de distribution.

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