Le cochon sous rayons X
L'Ifip est équipé depuis plusieurs mois d'un tomographe mobile permettant de mesurer la teneur en muscle du porc. Dans la méthodologie actuelle, des dissections réalisées par l’homme servent à déterminer une équation utilisée pour le classement des carcasses à l'abattoir. Le scanner à rayons X doit permettre de s'en passer. Une étude vérifie actuellement la concordance entre les deux techniques. A l'automne dernier, 111 000 images ont été prises dans deux abattoirs. Leur analyse se poursuivra jusqu'à cet été. D'autres applications du scanner sont envisagées. En qualité des produits, pour mesurer les effets de la découpe sur les volumes de muscle du jambon, des différences de densité des tissus et leur répartition spatiale. En génétique, pour mesurer des différences de densités osseuses, la mise en place des tissus en phase de croissance et de nouveaux critères de conformation.