Le bois reste le moins cher
Compte tenu des conditions d’achat des différents combustibles en Bretagne en ce début 2011, la palme du plus faible coût énergétique pour chauffer les serres à tomates revient sans conteste au bois : entre 3,50 et 5 euros du m2 par an. Mais ce combustible réclame la mise en place de solides filières d’approvisionnement, de la place pour le stockage au sec et une présence de tous les instants autour de la chaufferie. La cogénération suit juste derrière, avec un coût annuel de 7 à 8 euros du m2 par an. Vient ensuite le gaz naturel (10-11 €/m2/an), puis le fioul (12 €/m2/an). Mais pour tenir ce prix en fioul, les serristes sont obligés de baisser le chauffage d’environ 30 % par rapport aux chaudières gaz, ce qui induit une production moindre en tomates. En outre, il est sujet à de plus fortes variations de prix que le gaz naturel. C’est pourquoi le fioul lourd ne chauffe plus que 15 % des surfaces de serres en Bretagne, contre 25 % il y a encore trois ans.