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Le bœuf vante l’équilibre alimentaire

Viandes et légumes, même combat. Tel est en résumé l’axe de communication du bœuf. Interbev a présenté hier à la presse sa nouvelle campagne télévisée. Trois films publicitaires, mettant en scène le comique Jean-Yves Lafesse, délivrent un message basé sur l’équilibre alimentaire. Le thème est repris sur des affiches installées dans les points de vente. Elles montrent une double fourchette, avec d’un côté, un morceau de viande, de l’autre, du brocoli. Ou encore, une feuille de salade mi-végétale, mi-animale. La campagne a pour slogan : « Le bœuf, l’équilibre et bien plus ».

Cette action s’inscrit dans la stratégie élaborée par le Centre d’information des viandes (CIV). L’idée est de replacer la viande dans l’équilibre alimentaire. « Dire qu’un produit est mieux que les autres, n’est pas la bonne tactique, a déclaré hier Louis Orenga, directeur du CIV. Il faut donner des repères aux consommateurs, en rétablissant une information générale sur l’équilibre alimentaire.» Des programmes courts diffusés sur TF1 prônent une alimentation variée. Ils rappellent qu’aucun produit n’est bon ou mauvais en tant que tel. Les spots intitulés « C’est bon l’équilibre» visent à mieux faire connaître les aliments aux consommateurs, afin de les inciter à améliorer leur comportement et à manger de tout raisonnablement. Le CIV veut ainsi devenir le moteur pour restaurer un discours global d’information nutritionnelle, toutes filières alimentaires confondues.

Les derniers chiffres diffusés sur la consommation de viande montrent une poursuite du déclin. Depuis le début de l’année, les viandes de boucherie affichent -4,5 %. Le bœuf semble mieux résister, avec -2,3 %. Mais, il se défend beaucoup moins bien que la volaille (-0,9 %). Une étude du Crédoc, sur la période 1994-2003, montre une régression des produits bruts et une progression des produits élaborés. Les cadres privilégient les aliments à bonne image nutritionnelle, comme le poisson, les fruits et légumes, et déprécient les pâtes, la charcuterie et la viande. La consommation de viande diminue à mesure que le niveau de diplôme du chef de famille augmente. Elle est plus faible dans les très grandes villes. Un phénomène qui se relativise ces dernières années pour le bœuf.

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