Le blé français perd du terrain dans les pays tiers
Les modifications apportées hier par le Conseil céréales de FranceAgriMer aux bilans prévisionnels d’octobre concernent, en premier lieu le maïs. FranceAgriMer a suivi le ministère de l’Agriculture dans son estimation de réduction de la récolte pour cette céréale, en la fixant à 15,1 Mt contre 15,4 en octobre. La collecte est diminuée plus modérément, à 13,3 Mt contre 13,4 prévus en octobre. Mais malgré cette réduction des ressources, le stock de report s’alourdit de 250 000 t, à 2,95 Mt, en raison d’une révision en baisse des prévisions d’exportations vers l’UE, de 290 000 t, à 5,2 Mt. Pour ce qui est du blé tendre, les ajustements de collecte sont minimes et le Conseil a maintenu les perspectives d’exportation vers les pays tiers à 11,2 Mt ; les ventes à l’UE ont été revues en baisse de 100 000 t et le stock de report est réévalué de 200 000 t, à 2,69 Mt. Les chargements de blé dans les ports français à la date du 8 novembre, atteignaient 3,2 Mt contre 2,8 l’an dernier ; mais la part de la France dans les volumes vendus par l’UE aux pays tiers s’est considérablement réduite pour ne plus représenter que 28 % contre, 71 % il y a un an. La Roumanie, est venue talonner les exportateurs français, en prenant 31 % des parts du marché, accaparant notamment le débouché égyptien.