Le 44 t, cheval de bataille de la nutrition animale
Pour réduire la part du transport dans leur activité, les industriels de la nutrition animale travaillent au renforcement du transit rail-route, et seraient sur le point d’obtenir le « 44 tonnes » (lire les « confidentiels » de notre dernière édition). Sur le premier dossier, le délégué général de l’Afab, Laurent Morin, rappelle que « la moitié des céréales importées en Bretagne arrivent par le fer ». C’est à partir de ces centres et des ports que l’Afab espère pouvoir utiliser des 44 t, avec un rayon de circulation autour des ports porté de 100 à 150 kilomètres. L’Afab souligne que le 44 t en complément du fer permettrait de réduire de 19 % le nombre des rotations (1000/jour), et diminuerait d’un tiers le nombre de kilomètres. Au final, une réduction de 28 % des émissions de CO 2. Pour les entreprises, le gain serait de 70 centimes d’euro par tonne de matière première consommée. Hervé Vasseur, le président de l’Afab, se « rend tous les quinze jours à Paris défendre le dossier ».