LDC croit à la croissance
Revalorisations tarifaires et redressement de la productivité ont permis à LDC de terminer son exercice 2003-2004, sinon en beauté du moins honorablement. Le groupe volailler a pu limiter à 0,6 % le repli de son chiffre d’affaires à 1 495,6 millions d’euros dans un contexte de consommation en baisse de 2 % en France. Il a parallèlement amélioré de 5,5 % son résultat d’exploitation à 64,6 M euros, une performance « entièrement due au pôle volaille en France », indique le communiqué de presse.
La direction affirme sa croyance en la poursuite tendancielle de la consommation de viande de volaille dans l’Hexagone, en dépit de l’essoufflement constaté ces derniers mois en grande distribution. Dans cette perspective, elle mise sur l’adaptation aux nouveaux modes de consommation et le « merchandising » à la façon des charcutiers-traiteurs. Cette dernière approche, nouvelle dans le monde de la volaille, consiste à faire en sorte que « la bonne référence soit à la bonne place dans le linéaire et au bon moment».
LDC a une gamme suffisamment large et un outil d’aide à la décision (logiciel Optivol) qui lui permettent de proposer aux chefs de rayon d’hypermarchés un « assortiment type » adapté à l’achalandage du magasin et à la saison. Une manière de faire progresser les ventes du linéaire de 8 %, comme le montrent des tests. Le pôle traiteur « poursuit sa percée » avec 13,7 % de progression à 130,4 M euros de chiffre d’affaires en 2003-2004 et la promesse du million d’euros de résultat d’exploitation en 2004-2005. Tandis que les activités en Pologne et en Espagne rejoindraient « l’équilibre » au cours du même exercice.