L’ATM volailles rattrape son retard
Fastidieuse mise en place du nouveau dispositif ATM de facturation des volailles trouvées mortes. L’association établie à Rennes au siège du Cidef (interprofession dinde) et du Cicar (interprofession canard) vérifie les bordereaux des enlèvements effectués par les équarrisseurs en 2007, soit quelque 15 000 par mois, « ce qui a demandé des moyens informatiques », témoigne le responsable Gilles Le Pottier et beaucoup de vigilance, parce que les éleveurs de volailles peuvent s’identifier sous différents noms. S’ajoute à cette difficulté le fait que chaque équarrisseur a ses propres codes d’identification. L’ATM volaille comptabilise 8 600 adhérents au titre de 2007. « Il y a encore du travail de persuasion et d’information à fournir », considère Gilles Le Pottier. De nombreux aviculteurs n’adhèrent pas encore à l’ATM. La suspension des facturations l’an dernier a pu les pousser à temporiser.
L’ATM volailles prévoit une cotisation forfaitaire par espèce de tous les aviculteurs par le biais de leur groupement de producteurs. À défaut de quoi les équarrisseurs font payer l’enlèvement 25 euros par tonne.