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L’association L214 part en guerre contre la filière lapin

Des vidéos sont diffusées sur les conditions de vie des lapins dans les élevages et les abattoirs. Le but avoué de l’association de défense des animaux est de faire disparaître cette viande des linéaires.

Amorcée avec le foie gras, la croisade de L214 se poursuit contre le lapin. L'association de protection animale diffuse des images vidéo, tirées d'une enquête dans des élevages et des abattoirs en France et en Europe. Elle souhaite informer les consommateurs sur les conditions de vie des lapins. Une démarche est aussi menée en direction des grandes surfaces. Enfin, les pouvoirs publics sont alertés sur le manque de réglementation encadrant la filière.

« Les consommateurs doivent avoir conscience qu'ils achètent de la viande élevée en batterie, a martelé Sébastien Arsac, porte-parole de L214, mercredi en conférence de presse. C'est un élevage intensif, qui implique l'utilisation massive d'antibiotiques. Le lapin absorbe 10 % des antibiotiques du secteur animal en pesant 1 % de la consommation de viande. » L'association veut conduire les grandes enseignes à retirer de la vente les lapins élevés en cage. Plusieurs évènements de ce type ont eu lieu en Europe. Manor, un distributeur Suisse, n'achète plus de lapin en provenance d'Italie, suite à la diffusion d'images tournées dans les élevages par l'association helvétique Kragfreiland. Une autre campagne sur les conditions de vie des lapins, menée par Vier Pfoten en Allemagne, a fait chuter les ventes outre-Rhin. A noter que dans le secteur des oeufs, McDonald's et Unilever viennent d'annoncer leur intention de renoncer aux poules élevées en batterie à l'horizon 2010.

Les photos et vidéos de L214, visibles sur www.L214.com et en DVD, dénoncent l'utilisation de cages au sol grillagé, source de promiscuité - le lapin dispose d'une surface équivalente à une feuille de papier A4 - et de blessures aux pattes. Un fort taux de mortalité est signalé : sur 1 000 lapereaux nés, 267 n'atteignent pas les 72 jours requis avant l'abattage. A l'abattoir, les animaux sont témoins de la saignée de leurs congénères. « L'argent public serait mieux utilisé à travers des mesures de reconversion d'éleveurs plutôt que des aides au maintien d'une filière sans avenir », a lancé Sébastien Arsac.

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